jeudi 10 mai 2012

Masse critique 15ème édition

La prochaine édition de Masse Critique démarre 
15 mai à partir de 8h30.

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Pour des informations détaillées et pour s'inscrire, c'est ici.
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dimanche 6 mai 2012

Septième ciel

Septième ciel - Janet Evanovich
Payot Suspense (2004)
Traduit de l'américain par Philippe Loubat-Delranc


Dans cette septième aventure, la mission de Stéphanie Plum est de retrouver Eddie DeChooch, octogénaire déprimé, poursuivi pour traffic de cigarettes. Malgré son grand âge, Eddie n’hésite pas à s’enfuir par la fenêtre lorsque Stéphanie et Lula se présentent à son domicile pour l’arrêter. Pour corser l’affaire, elles découvrent un cadavre de femme dans la remise. Mais Stéphanie n’est pas seule sur la piste d’Eddie. Deux amis du fugitif ont décidé de s’attacher aux pas de la chasseuse de primes afin de retrouver Eddie sans trop se fatiguer. Autre souci pour Stéphanie : Dougie, dont nous avons fait connaissance dans le précédent épisode, a disparu de la circulation et le Mooner s’inquiète.   
 Côté cœur, Stéphanie nage en pleine incertitude. Dans un moment d’égarement, Joe Morelli lui a demandé de l’épouser et Stéphanie n’a pas dit non, plongeant sa mère dans une frénésie d’achat et de préparatifs. Mais lorsque Stéphanie se retrouve dans une boutique en plein essayage de robes de mariée, elle n’est plus si sûre d’avoir envie de convoler. Par-dessus le marché, Ranger, qu’elle a appelé à l’aide comme d’habitude, monnaye ses services contre une nuit d’amour. Quel dilemme !

Encore une fois, je me suis bien amusée à la lecture des aventures de Stéphanie. Toujours de l’action et des rebondissements à Trenton et j’ai trouvé que cet épisode était particulièrement bien construit, car les efforts de Stéphanie se concentrent sur sa traque du vieux malfrat et elle s’éparpille bien moins que d’habitude sur des affaires secondaires et fantaisistes. Il faut dire qu’Eddie est coriace et lui donne du fil à retordre. Mais Stéphanie ne renonce jamais, même lorsqu’elle n’a plus de voiture, et ce ne sont pas ses questions existentielles sur son statut matrimonial qui vont affaiblir sa détermination. Un bon cru que ce septième épisode !

Les avis de Petite fleur, de Karine et de Tamara, qui dans son billet donne un avant-goût de l'épisode suivant.
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vendredi 4 mai 2012

La Resquilleuse

La Resquilleuse - Mary Wesley
Éditions Héloïse d'Ormesson (2011)
Traduit de l'anglais par Michèle Albaret.


Mathilda vit en compagnie d'un jars, Gus, dans la maison familiale, vide depuis la mort de Tom, son mari tant aimé, depuis le départ de ses enfants, dispersés sur la planète.  Leurs vieux animaux familiers sont morts également et plus grand-chose ne retient Mathilda à la vie. Elle a donc tout organisé, trouvé un refuge pour Gus, rangé sa maison, et préparé un pique-nique, son dernier repas qu'elle compte prendre face à la mer avant de se laisser engloutir par les flots. Mais un groupe de jeunes a envahi la plage pour une fête nocturne et les plans de Mathilde sont bouleversés, elle n'arrive pas à suivre le planning qu'elle s'était fixé. La rencontre avec Hugh, qu'elle soupçonne d'avoir envie d'en finir de la même manière qu'elle, lui donne l'occasion d'être utile à quelqu'un. Le jeune homme est pourchassé dans toute l'Angleterre pour avoir tué sa mère et Mathilda décide, comme une dernière bravade, de le cacher et de l'aider.

Tout le talent de Mary Wesley est de raconter d'une façon burlesque et irrévérencieuse une histoire tragique. Mathilda a vécu heureuse et veut en finir avant que la vieillesse ne s'installe et lui ôte son énergie. Elle et Tom avaient toujours envisager de mettre fin à leurs jours ensemble, avant la "dégringolade", comme Tom appelait la décrépitude. Mais Tom est mort seul, lors d'un voyage à Paris et Mathilde se sent coupable d'avoir continué à vivre sans lui, comme si elle l'avait trahi. Au cours des quelques semaines où Mathilde cache Hugh, leurs conversations lui donnent l'occasion de découvrir son mari sous un aspect inconnu et de reconsidérer leur vie commune. Profitera-t-elle de cette remise en question pour prendre un nouveau départ ?

De Mary Wesley, j'avais lu Les raisons du coeur et j'avais été surprise du ton et du style de cette femme de plus de soixante-dix ans. Ici, aussi, c'est ce qui étonne, il y a beaucoup de vitalité et d'impertinence dans cette histoire. Aucun souci des bonnes manières et une grande envie de battre en brèche les convenances et les règles. Un régal !


Les avis de Karine et de Theoma.

A lire : un extrait sur le site de l'éditeur.

Une lecture de plus dans le cadre du challenge Voisins-Voisines 2012 d'Anne pour l'Angleterre.




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