samedi 5 avril 2014

Le bon usage des compliments

Le bon usage des complimentsAlexander McCall Smith
Editions des Deux Terres (2008)
Traduit de l’anglais par Martine Skopan

 
La vie d’Isabel a bien changé depuis l’épisode précédent puisqu’elle est maintenant mère d’un petit Charlie. Elle a d’ailleurs parfois du mal à s’imposer face à Grace, sa gouvernante, qui s’est transformée en une Nounou presque trop consciencieuse. Elle doit également faire face à une attaque en règle de sa position de rédactrice en chef de la Revue d’éthique appliquée, puisque le professeur Lettuce, le président du comité de rédaction, la licencie et veut la remplacer par Christopher Dove, un bellâtre qu’Isabel  n’apprécie pas. Bien décidée à ne pas abandonner la Revue pour laquelle elle a tant œuvré, Isabel s’interroge malgré tout sur l’éthique de la solution qu’elle a trouvée.
En parallèle à ces démêlés qui la touchent personnellement, Isabel se trouve confrontée à ce qui semble être une affaire de faux tableaux. Elle convoitait une peinture d’Andrew McInnes, un peintre décédé par noyade, vendue aux enchères mais c’est un autre acheteur qui l’emporte. Isabel est très surprise, quelques jours plus tard, de se voir proposer le tableau, par l’intermédiaire d’un ami commun. Elle se demande ce que cache ce revirement chez l’acheteur et la voilà de nouveau sur la piste d’un mystère, qui va une fois de plus lui donner l’occasion de s’occuper des affaires d’autrui. Toujours le même dilemme : Faut-il dire ou pas la vérité ?


J’ai beaucoup aimé ce quatrième épisode de la série des enquêtes d’Isabel Dalhousie. L’affaire du tableau réserve quelques surprises à Isabel, et au lecteur par la même occasion, et permet à l’histoire de sortir d’Édimbourg et de vagabonder dans la campagne et dans les contrées du nord de l’Écosse. Comme toujours, il y a beaucoup d’humour dans ces pages et j’apprécie tout particulièrement d’en apprendre toujours plus sur la culture écossaise, qu’il s’agisse des écrivains et des poètes, Auden par exemple, ou des peintres comme Peploe ou Vettriano.
Volontairement, je ne parle pas dans ce billet de Jamie, qui tient toujours une part importante dans la vie d’Isabel. Il faut bien laisser quelque chose à découvrir aux futurs lecteurs !

L'avis de Myrtille, illustré de quelques photos et peintures et celui de FondantOChocolat.

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